Toronto - Plus de 100 personnes assemblées au parc Jimmie Simpson dans l'est de Toronto à 10 heures ce matin ont été arrêtées lors d'une manifestation énergetique qui avait pour but d'apporter du soutient à plus de 500 activistes en justice sociale arrêtés au cours des dernières 24 heures lors de manifestations contre le sommet du G20 de Toronto.
Alors qu'ils s'approchaient de la prison du G20 située sur l'avenue Eastern, des applaudissements et des chants se sont fait entendre devant la prison bordée de policiers armées: "Libérez nos prisonniers!"
L'ambiance de la manif était vive; quelqu'un jouait de la guitare alors que d'autres chantaient en rythme.
Dans la rue, les organisateurs du Toronto Community Mobilization Network (réseau de mobilization de la communauté de Toronto) invitaient les gens à rester calme, dirigeaient des chants de solidarité pour les activistes emprisonnés. Puis, rapidement et sans avertissement, les lignes policières ont avancées sur la manifesation. Des policiers anti-émeute lourdement armés ainsi que des agents en civil ont chargé le rassemblement, piétinant certains d'entres ceux qui chantaient assis sur les trottoirs. En frappant arbitrairement dans la foule, ils l'ont éloigés de l'entrepôt centre de détention.
La police s'est aussi ruée dans la foule, plaquant violement les gens au sol, dont un membre accrédité du Centre des médias alternatifs du G20. Les visages frappaient le pavé alors que les policiers anti-émeute arrêtaient arbitrairement les participants du rally.
Après plusieurs arrestations, la manifesation a été poussée au nord. Certains courraient voulant s'éloigner des policiers et des tirs de fusil on été entendus, une fumée blanche a remplie l'air et des policiers anti-émeute poursuivaient les manifestants avec leur mattraque.
Alors que les dirigeants du G20 se rencontrent derrière un périmètre de sécurité qui a transformé le centre-ville de Toronto en une forteresse impénétrable, le troublant budget de sécurité de plus d'un milliard de dollar démasque l'effreyant visage de l'affront systémique de la dissidence publique. Tout ceci se déroule à Toronto alors que les leaders mondiaux parlent en rhétorique de coopération globale.
